collection photo :
Cinémoi ou JE ME FAIS MON CINÉMA Photo numérique - 2024

Terrain de jeux sans règles : page de scrip Terrain de jeux sans règles : photographie Terrain de jeux sans règles : planche contact De l'autre côté [du rêve] De l'autre côté [du rêve], détail

"Terrain de jeux sans règles" est la première œuvre de cette collection CINÉMOI ou JE ME FAIS MON CINÉMA.
Cette œuvre qui invoque plusieurs sens, est composée de 3 éléments : une page de script que j'ai écrite, une photographie et une planche contact de recherches pour la photographie du projet.

NOTE D'INTENTION :
Le léopard est un félin puissant et féroce, il fascine autant qu’il fait peur, un peu comme le désir féminin?
Cette œuvre est un vibrant hommage à toutes les femmes en particulier à celles de plus de 50 ans.
Le motif léopard, que je porte depuis toujours représente un symbole de féminité puissante, de la culture punk, de plein d’autres choses, et je le préfère en noir et blanc.

Considéré à la fois comme chic ou vulgaire, s’est-on posé la question sur la fascination qu’il exerce?
Pour certains, cela aurait un lien étroit avec les qualités du félin lui-même.
Porter un imprimé léopard provoquerait en nous un rapport animal, fauve qui nous donnerait le pouvoir de nous sentir en confiance.
Mais je pense que les raisons sont beaucoup plus subtiles, peut être la volonté inconsciente d’envoyer un message à ce monde qui prône le jeunisme?
Sur internet on trouve des pseudo-conseils édifiants :
- Bien porter le léopard après 50 ans
- Comment porter l’imprimé léopard sans danger?
- Comment porter l’imprimé léopard sans faire vulgaire?

Une œuvre présentée la première fois lors du 34e Parcours d'ateliers d'Artistes de Montpellier Les Briscarts avec Animal comme thématique.
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"De l'autre côté [du rêve]" est la seconde œuvre de cette collection.
C'est un autoportrait en métaphore du refus de se soumettre au mythe de la femme fleur. Ici, pas de vrai miroir mais une frontière de verre, invisible qu'il faut à tout prix franchir. La fleur n'est pas naturelle, elle ne peut flétrir, elle livre un écho muet de mon monde intérieur qui vient résonner en contradiction du rêve collectif.
La vie éternelle est forcément factice. Briser la frontière afin de passer de l'autre côté et retrouver un soi accepté dans toute sa fragilité. En tirer de la force en se libérant d'un rêve toxique qui, tel un film muet sans début ni fin, continue sans cesse de tourner.
JE VEUX SORTIR !
Je me fais encore du cinéma?

Œuvre présentée la première fois lors du 35e Parcours d'ateliers d'Artistes de Montpellier Les Briscarts avec Miroir comme thématique.
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